Partitions d’aube et d’inestimable maturité d’un maître de l’orchestre comme de l’opéra allemand, de Salomé au Chevalier à la Rose, qui, en sa jeunesse, laissa des essais pour la chambre dignes d’un jeune prodige (1881-1886) et offrit en 1940 une ultime page de magie au charme vénéneux, le Sextuor d’ouverture de Capriccio. Leur juxtaposition illustre l’art d’un compositeur post-romantique, écoutant d’abord, Beethoven, Schumann, Brahms, puis devenant le chantre inlassable de la féminité, agressive avec Salomé, d’une subtilité sans exemple dans les conversations en musique de ses derniers opéras.
PRD/DSD 250 275