TRIBUTE TO VICTORIA DE LOS ANGELES
Le Requiem de Fauré n’est pas une danse des morts, mais déjà un lent chemin vers la lumière, la résurrection. Curieusement sa
juxtaposition avec l’ambiance fauve de La Damoiselle élue et du Shéhérazade ravélien ne choque guère au plan de l’écriture
harmonique. Il faut attendre la liberté de ton et la vivacité des anges amoureux des mélodies grecques pour que tout miasme soit
dissipé. Le timbre enchanteur de Victoria de Los Angeles se fait successivement séraphique, troublant et limpide.
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PRD/DSD 350 137
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