Pablo Casals a laissé en héritage des interprétations magistrales, au sens plein du terme, tant des Suites pour violoncelle seul de Bach comme de l’oeuvre pour clavier et violoncelle de Beethoven. Il fit de l’op.102, longtemps réputé injouable, l’évident testament de la sonate beethovénienne, réduite à l’essentiel, tandis que Rudolf Serkin, le beethovénien le plus complet du xxe siècle, assure un dialogue en contrepoint d’une étonnante vigueur, souplesse et continuité.
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PRD 250 372
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