Richter ne fut pas inconditionnel du répertoire brahmsien, contrairement à Guillels, son ami d’enfance. Il l’aborde en poète, en osmose romantique avec Chopin et Schumann, et non en difficile successeur de Beethoven. Seul le fameux Concerto en si bémol op.81 fut à son répertoire dès 1948. Durant ce récital rarissime, Richter métamorphose le jeune pianiste que fut d’abord Brahms en compositeur non discursif mais déjà intuitif si ce n’est prophétique.
PRD/DSD 350 080