Deux partitions qui précèdent la période de pleine gloire de l’auteur du célébrissime Quatuor ‘américain’ (No. 12.). Elles conjuguent invention rythmique, qui anoblit les élans naturels d’un folklore inventé, la couleur aux teintes affirmées, humainement authentifiées par l’importance de la partie d’alto. Elles opposent à la mélancolie innée des mouvements lents un vigoureux sentiment d’éxubérance et de croyance en la beauté de la vie. Dernier volet d’une intégrale des Quatuors de Dvořák, à l’étonnante jeunesse, à la fois naturellement virtuose et habitée, dégagée du romantisme parfois pesant d’un trop proche respect du modèle brahmsien.
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PRD/DSD 250 305
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