Couplage généreux de pages qui ont fait vibrer l’immédiat avant-guerre. Berg saluait la mémoire de Manon Gropius, disparue à 19 ans, fille d’Alma, son égérie, veuve de Mahler, puis il disparaissait brusquement de septicémie. Le Concerto devint ainsi son ultime chef-d’oeuvre, son propre chant funèbre. Les affres de la dernière guerre se pressentent chez Bartók. Stern et Bernstein rendent la beauté, l’ampleur dramatique de ce chant funèbre qui laisse néanmoins filtrer un ultime espoir en la fraternité humaine. Au plan sonore, une première.
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PRD/DSD 350 099
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