Karel Šejna n’est guère connu en Occident. Contrebasse solo de la Philharmonie Tchèque, il fut élu par ses pairs en 1950 pour succéder à Rafael Kubelík passé en Occident. Il s’inscrit dans l’héritage de Vacláv Talich et demeure une référence tant dans l’interprétation de Dvořák que de Mahler dont il se fit un défenseur inspiré, comme dans la Symphonie no4. L’inaccoutumé diptyque des 5e et 6e Symphonie juxtapose une page encore méconnue, proche d’une suite symphonique tchèque, et la première dans le sillage de Beethoven et Brahms immédiatement publiée qui s’imposa tant à Prague, Leipzig et Londres, mais non à la Philharmonie de Vienne, pourtant commanditaire.
_________________________________________________________
PRD/DSD 350 142
_________________________________________________________