Chantées par des artistes tchèques rompus au slavon ancien comme au dialecte nord-morave, ces trois partitions dressent un vivant et étonnant portrait de Janáček, ancien pensionnaire d’un monastère de Brno, choriste, puis organiste, rompu aux traditions et pratiques ecclésiastiques locales comme à leur folklore où le parler se confond avec leur intonation et mise en musique. Sa foi, à la fois patriotique et humaniste, rayonne dans la confidence comme dans la magnificence, le Slava (Chant de gloire) triomphant d’un peuple… slave.
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PRD 250 382
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