Une trilogie de Sonates que Beethoven a écrite en sa pleine et jeune maturité. Elle peut servir de référence dans ce mode si particulier d’évolution du dialogue qu’offre la sonate “classique”. La 5e, l’effervescente Sonate du Printemps, propose une synthèse inattendue entre carrure “hayndienne” et luminosité “mozartienne” de l’époque de l’ Enlèvement au Sérail. La 6e, clairement pour clavier avec interventions d’un violon, se singularise par son adagio molto espressivo central… quand Richter inverse la tradition en sachant soutenir et accompagner le chanteur’ tout en lui laissant son droit d’émouvoir. Enfin la fameuse Sonate no 9, écrite pour Kreutzer, est vraiment la première vraiment pour violon, aidé par un clavier, comme le montre l’andante con variazioni débutant pour violon solo et ouvre une nouvelle ère, comme le prouve Oistrakh.
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PRD 250 322
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