Tout comme Dvořák, Janáček pratiqua l’orgue, surtout de 1875 à 1905, plus que le piano, bien qu’il composa essentiellement au clavier après la mort de sa fille Olga. Il ne laisse que quelques chefs-d’oeuvres, pièces brèves ou cycles juxtaposant dialogues vrais ou imaginaires, marqués par une grande différence d’affectivité, de dynamique. Leur langage interrogatif, amoureux, exalté, désespéré ou violent, forme comme un contrepoint onirique à son fantastique répertoire lyrique. Le jeu de Slávka Pěchočová a retenu la rigueur de son premier professeur, Martin Hršel, et l’expressivité quasi impressionniste du second, le célèbre Prof. Ivan Moravec, admirateur de Arturo Benedetti Michelangeli.
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