Avec ce premier diptyque, Bartók reprend la voie ouverte par Beethoven
en jouant sur un monothématisme unificateur dont la substance mélodique
et la richesse rythmique s’appuient sur un folklore transdanubien
transcendé. Musique pure dont la savante alchimie s’efface au profit
d’un lyrisme violemment expressionniste aussi personnel que celui
d’œuvres scéniques qui le suivent, tels le Château de Barbe-bleue puis
le Mandarin merveilleux.
PRD/DSD 250 235

