L’humeur « nordique », l’ardeur juvénile de l’op. 8 conservée même dans sa rédaction dernière, se voient résumées dans l’op.101, page brève, dense, d’une puissance quasi orchestrale dans l’energico liminaire, ballade fantasque en son presto second, tandis que violon et violoncelle en duo esquissent dans l’andante grazioso ce que sera la partition suivante, le Double Concerto en la mineur op.102 quasi contemporain. Le final semble à la fois prolixe, foisonnant, d’une liberté rythmique, illustrant l’imaginaire de la jeunesse hanséatique de l’auteur d’Ein Deutsches Requiem.
PRD/DSD 250 230