Couplage consacré des deux chef-d’œuvres de chambre que Mozart dédia à Anton Stadler, son « frère » en loge maçonnique. Le fameux «Trio des quilles »—dont l’anecdote veut qu’il ait été écrit pendant le seul temps d’une partie de quilles—est un divertissement débutant curieusement sur un andante doucement berceur, suivi d’un menuet modulant en sol mineur et s ‘achevant sur un rondeau tendre et poétique qui met en valeur la communauté de timbre de la clarinette et de l’alto. Trois ans plus tard, le Quintette, tout comme le Concerto K 622 à venir, exploite toutes les ressources de la clarinette, en particulier son registre grave, et propose dans son larghetto second l’un des plus beaux nocturnes jamais écrits, sublime effusion d’essence purement mélodique chanté par la clarinette sur cordes con sordino.
PRD/DSD 250 200