Beethoven, alors jeune séducteur, s’est plié à l’art de la variation rococo sur des airs à la mode de Mozart. Martinů a fait sienne cette approche ludique avec Rossini, puis l’a adaptée à la chanson populaire en lui conservant sa fraîcheur, sa gravité cachée en son authenticité originelle. Jiří Gemrot, pastiche Beethoven avec humour puis s’inscrit comme un réel héritier de Martinů en rendant hommage à Dvořák.

PRD DSD 250 293

Musique claire, précise, d’un raffinement rythmique aussi libre que ciselé, aux vibrations finalement plus morbides que conquérantes, suite de sortilèges qui idéalise le violon en tant que chantre charmeur de l’inexprimable. Une nouvelle forme d’expressionnisme et un intemporel challenge pour les interprètes.

PRD/DSD 250 286

Regroupés pour la première fois les trois plus célèbres concertos avec les solistes qui ont fait leur gloire, deux dédicataires et créateurs, mais non Maxime, le fils du compositeur et dédicataire du mal-aimé 2e Concerto op.102. Mis au répertoire anglo-américain par les pianistes-chefs d’orchestre et compositeurs (parfois jazzifiants) que furent André Previn et Leonard Bernstein, c’est ce dernier qui l’imposa aux États-Unis.

PRD/DSD 350 059

Programme inédit consacré à l’art intimiste de Debussy : la mystérieuse sensualité du Faune est ici plus humaine que mallarméenne et définit ’un art ‘français’ vaillant et virtuose, totalement nouveau et, dès lors curieusement qualifié d’ ’impressionniste’. Juxtaposées, la première partition achevée, le Trio de 1879, et la dernière, la Sonate pour violoncelle de 1915. Des musiciens tchèques francophiles rendent hommage à l’art “français”.

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PRD/DSD 250 302

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Mstislav Rostropovich – Short Romantic Portrait

Court portrait de “Slava” esquissé avec trois partitions, datant de l’ère romantique, raison même de leur rayonnement, et qu’il joua pendant plus d’un demi-siècle. chantre virtuose et généreux d’un art russe prenant alors une dimension universelle.

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PRD/DSD 350 112

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IN MEMORIAM JANOS STARKER (1924-2013)

Seul Janos Starker pouvait offrir pareil programme, aussi difficile au plan instrumental que mettant peu en valeur le soliste qui
doit assumer l’extraordinaire chant profond de ces pages du xxe siècle. Il jouait alors une des rarissimes basses que Stradivarius
élabora pour les violoncellistes, puis sur un Matteo Goffriller (Martinů). Un portrait enfin vrai d’un musicien taxé de froideur alors
que son refus des effets ne cache ici en rien un fantastique pouvoir lyrique.

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PRD 250 304

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Slava fut le dernier fils spirituel d’un Prokofiev malade et peu en cour. Il l’aida à récrire le Concerto op.58 qui devint ainsi la Symphonie concertante op.125 qu’il créa, ainsi que le Concertino op.132 laissé inachevé. Il attendit deux ans pour donner la première publique de la Sonate op.119 le 1er mars 1950 avec Richter et la joua plus de cent fois pendant sa carrière  en l’imposant comme l’œuvre de référence pour cette formation, telle une suite glorieuse à l’op.69 beethovénien.

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PRD 250 337

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Chostakovitch avait commencé sa carrière dans la perspective de devenir un pianiste professionnel, et maintint tout au long de sa
carrière une relation étroite avec cet instrument. Dans les années 40-50, il allait jouer tant en public qu’en privé sa propre musique,
volontiers provocante comme son Premier Concerto pour piano op.35 ou plus intime comme La poésie populaire juive op.49 ou
les Préludes & Fugues op.87. Aujourd’hui encore, sa propre discographie n’est pas vraiment connue des amateurs de musique
classique, peut-être pour des problèmes de qualité sonore devenue désuète. Sont regroupés dans ce double CD, l’essentiel de ses
enregistrements authentifiés

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PRD 250 365-366

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Piatigorsky (1903-76), fuyant l’URSS s’impose dès 1924 en Occident, à Berlin où il est recruté par Furtwängler, adopté par ses hôtes tels Schnabel,
Casals, Mengelberg, Richard Strauss, Hindemith, Toscanini, puis à Londres comme à New York, souvent avec d’autres slaves tels Milstein,
Horowitz, Rubinstein, Szigeti…) . Avec la guerre de 1940, sa carrière de soliste et de pédagogue reste essentiellement américaine. Il évite même
Paris suite à une critique de Bernard Gavoty. Ecoutez un de ses deux Stradivarius, le Batta de 1714.

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PRD 250 368

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Pablo Casals a laissé en héritage des interprétations magistrales, au sens plein du terme, tant des Suites pour violoncelle seul de Bach comme de l’oeuvre pour clavier et violoncelle de Beethoven. Il fit de l’op.102, longtemps réputé injouable, l’évident testament de la sonate beethovénienne, réduite à l’essentiel, tandis que Rudolf Serkin, le beethovénien le plus complet du xxe siècle, assure un dialogue en contrepoint d’une étonnante vigueur, souplesse et continuité.

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PRD 250 372

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