Le célèbre pianiste/compositeur russe, naturalisé américain (1958), aussi connu à Paris que Stravinski dans les années 30, héritier de nombre de cultures slaves d’Europe et d’Asie, de musiques d’Extrême-Orient (Chine, Japon, Corée..) analysées au cours de longs séjours, avait tenté de trouver un langage commun aux différents folklores découverts. Un myriade de blochki (petites puces) d’une page, mais également 6 concertos pour piano, 4 symphonies, 3 opéras, cantates, choeurs, mélodies… proposent une étonnante littérature, par exemple pour violoncelle et clavier, répertoire vivant, virtuose, authentifiée par ses sources populaires

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Juxtaposition inédite de ces sonates signées d’organistes français à la fin du XIX°siècle alors que le chromatisme à la manière de Tristan commençait à provoquer rejet ou renouveau chez ces maîtres appartenant encore à l’ère romantique. Le moins atteint était à l’évidence Saint-Saens, tenant d’un classicisme post-beethovénien, tandis que Boëllmann, oublié car mort trop jeune, laissait clairement percevoir son attirance et que Franck l’adaptait à sa manière grandiose.

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Pianiste, flûitiste, violoncelliste amateur, l’auteur du Prince Igor est le seul du Groupe des Cinq à avoir composé une dizaine de partitions de chambre pour son propre plaisir selon les lois de la rhétorique germanique, au grand dam de Balakirev, dont un pur chef-d’oeuvre, son Quatuor en ré dont l’irrésistible Nocturne a fait le tour du monde sous divers arrangements.

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Couplage consacré des deux Sonates, séparées de plus de vingt ans, que Brahms a offert aux violoncellistes, l’une rendant un hommage enthousiaste au Bach de l’Art de la Fugue, l’autre énergique et plus introvertie, entretenant une intime unité de ton, comble de l’affetuoso et du passionato.

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La dernière des quatre Sonates de Chopin, les trois premières étant pour piano seul, est devenue une oeuvre essentielle du répertoire des... violoncellistes s'insérant entre le modèle beethovénien et les partitions au lyrisme plus immédiat de Mendelssohn. Grieg nourrit sa propre Sonate, dans l'andante molto tranquillo central, du portrait de Sigurd Jorsalfar (Sigurd le croisé), musique de scène qui devrait être aussi connue, de par son charme et sa noble prestance, que certains passages de Peer Gynt. Un triptyque aux harmonisations chromatiques aussi libres que séduisantes.

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