Négligée pendant l’ère romantique, réduite à des partitions de chambre avec pianoforte par la mode baroque, cette trilogie viennoise, s’est souvent réduite auseul (K.415,) par le jeu intense et clairvoyant de Clara Haskil, Rudolf Serkin,, A-B.Michelangeli, Murray Perahia, András Schiff, Maria João Pirès.… Mozart avait inventé dès1781 les partitions à ‘géométrie variable’ convenant au solennel public comme au privé. Les Pražák se sont mis au service d’une étonnante styliste tchèque, héritière d’Ivan Moravec, pour prouver cette royale polyvalence

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PRD/DSD 250 298

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Juxtaposition inédite de sonates de ‘jeunesse’ qui mène abruptement des modèles fournis par Haydn à l’impatience de la Sonate No.22, diptyque longtemps oublié aussi bref, aventureux qu’essentiel par son modernisme préfigurant aussi bien Bach revu par Reger que par Berg. Svjatoslav Richter séduit par son sens picaresque de l’humour haydnien, puis apostrophe l’auditeur dans l’op.54

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PRD/DSD 350 079

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Couplage peu pratiqué de deux partitions populaires de Brahms par des maîtres russes incontestés, résurrection d’une des rares
rencontres de Richter avec le plus célèbre des chefs russes du xxe siècle, une autre étant eu lieu dans Tchaikovski (Praga 350 069).
Résurrection de références signées par deux interprètes de légende.

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PRD/DSD 350 103

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Programme inédit consacré à l’art intimiste de Debussy : la mystérieuse sensualité du Faune est ici plus humaine que mallarméenne et définit ’un art ‘français’ vaillant et virtuose, totalement nouveau et, dès lors curieusement qualifié d’ ’impressionniste’. Juxtaposées, la première partition achevée, le Trio de 1879, et la dernière, la Sonate pour violoncelle de 1915. Des musiciens tchèques francophiles rendent hommage à l’art “français”.

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PRD/DSD 250 302

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Parmi les compositeurs choisis par Richter au cours de sa carrière soviétique, puis internationale, reviennent surtout les noms de Prokofiev, Tchaïkovski, Beethoven, Schubert, Haydn, Mozart, Schumann, puis Liszt, choisissant alors des partitions essentielles ou étranges dans lesquelles il vint défier dès 1960 Horowitz, Arrau et Guilels, son ami d’enfance. Son héritage lisztien se révèle fabuleux, une fois rendu en sa pureté originelle.

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PRD/DSD 350'078

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Ce récital ressuscite et réinvente l’art immaculé de Michelangeli, un classicisme de jeu, une perfection de toucher, digne tantôt des enluminures les plus finement taillées, celles du vrai baroque et des peintures d’orfèvre de Salvador Dali, tantôt aux exigences de la formidable gamme de couleurs subtilement dosées en leur intensité dont il use dans Debussy (ses ‚bis‘ traditionnels, à chaque fois différents).

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PRD/DSD 350'110

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Réunis pour la première fois, trois chefs-d’oeuvre da camera de la dernière époque de Janáček par des interprètes qui leur rendent leur naturelle respiration et folle liberté de langage tant aux quatuors, trop souvent banalisés, qu’au Concertino, suite d’images fugitives, de saynettes champêtres vivantes et étonnamment mobiles, aussi tendres que vindicatives. L’authentique portrait d‘un indomptable et inimitable conteur slave.

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PRD/DSD 250 301

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Hommage à Aaron Copland, le chef de file d’une ’école américaine’ rayonnante et populaire du xxe siècle. Cette musique de pionniers, de cow-boys et des grands espaces, célèbre la vie réelle, celle des terroirs, des ranchs…Sont évoqués tant “La Voix de l’Amérique” d’immédiat avant-guerre que d’irrésistibles rythmes de ballets ainsi que des ‘Old songs’ (du Far West ?) qui plaisaient même à Hemingway.

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PRD/DSD 350 086

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