PRAGUE WIND QUINTET

Jan RIEDLBAUCH, flute/ Flöte /flûte, Jurij LIKIN, oboe/0boe/hautbois, Vlastimil MAREŠ, clarinet/Klarinette/clarinette, Miloš WICHTERLE, bassoon/Fagott/basson, Vladimíra KLÁNSKÁ, french horn/Horn/cor.

PRD 250 134

PRD 250 111

Viktor ULLMANN :  1 January 1898 (Teschen*) – 18 October 1944 (KZ Auschwitz-Birkenau)

* en Silésie autrichienne (Empire Austro-Hongrois), territoire actuellement répartie entre la Pologne et la République Tchèque

PRD 250 180

              




Viktor Ullmann Foundation

D’avril 1813 à juin 1828, Schubert a écrit quelques trente deux partitions exigeant la présence d’un(e) partenaire, d’un(e) élève, car le piano à quatre mains a été ‘toujours pour lui le lieu de l’échange et du dialogue, symbole de la communion fraternelle au sein d’un même univers affectif’, comme l’a si bien résumé Brigitte Massin°. En sus des danses, marches, Ländler, divertissements, variations, thèmes variés… Schubert laisse un testament, pudique et déchirant, la Fantaisie en fa mineur, chef-d’œuvre du genre, ici accompagné de quelques exemples de l’art qu’exigeait cette nouvelle littérature pour un instrument qui venait de trouver son optimisation technique (double échappement).

PRD/DSD 250 263

Beethoven laisse 20 cahiers de variations pour clavier à deux mains, composés entre 1782 et 1823, avec les 33 Variations sur un thème de Diabelli op.120. Son œuvre pour quatre mains est réduite et curieusement négligée, même l’ultime version op.134 de la Grande Fugue. Il refusa toujours de souscrire aux usages du temps et de laisser transcrire ses symphonies. Liszt s’en empara dès 1837, profitant des possibilités du piano moderne, suivi de nombre d’autres pianistes-compositeur. Les éditions dues à Hugo Ulrich (1827-72), puis à Xaver Scharwenka (1858-1924) firent autorité en leur temps.

PRD/DSD 250 219

PRAGUE WIND QUINTET

Jan RIEDLBAUCH, flute Flöte, Jurij LIKIN, oboe/Oboe/hautbois, Vlastimil MAREŠ, clarinet in E flat/Es-Klarinette/clarinette en mi bémol, Vladimíra KLÁNSKÁ, French horn/ Horn/cor, Miloš WICHTERLE, bassoon/Fagott/basson (4-6) CZECH SOLOISTS: Petr LOUENSKÝ, piccolo, Jiirí KREJÍ, English horn/Englisch Horn/cor anglais, Karel DONHAL, clarinet in A/A-Klarinette/petite clarinette, Zbynk CÍCHA, bass-clarinet/Baß-Klarinette/clarinette-basse, Luboš FAIT, double-bassoon/Kontrafagott/contrebasson, Petr DUDA, French horn/Horn/cor, Vladislav KOZDERKA, trumpet/Trompette/trompette, Václav FEREBAUER, trombone/Posaune

PRD 250 130

Tout comme Dvořák, Janáček pratiqua l’orgue, surtout de 1875 à 1905, plus que le piano, bien qu’il composa essentiellement au clavier après la mort de sa fille Olga. Il ne laisse que quelques chefs-d’oeuvres, pièces brèves ou cycles juxtaposant dialogues vrais ou imaginaires, marqués par une grande différence d’affectivité, de dynamique. Leur langage interrogatif, amoureux, exalté, désespéré ou violent, forme comme un contrepoint onirique à son fantastique répertoire lyrique. Le jeu de Slávka Pěchočová a retenu la rigueur de son premier professeur, Martin Hršel, et l’expressivité quasi impressionniste du second, le célèbre Prof. Ivan Moravec, admirateur de Arturo Benedetti Michelangeli.

PRD/DSD 250 266

Iakov ZAK a été un des très grands noms de l’interprétation et de l’enseignement pianistique soviétique, mais resta peu connu à l’étranger si ce n’est aux États-Unis. Natif d’une famille juive d’Odessa comme son cadet de trois ans Emil Guillels, il atteignit une science digne de son cadet avec qui il joua fréquemment en duo. Élève de Heinrich Neuhaus, 1er prix du Concours Chopin en 1937 avec mention spéciale pour son interprétation des mazurkas, son vaste répertoire s’articule sur Beethoven – dernières sonates, Variations Diabelli – Schubert, Chopin bien sûr, les deux concertos de Brahms, le 4e concerto de Rachmaninov – précédant Michelangeli – Prokofiev, Medtner, dont il fut le défenseur avec Guillels. Doté d’une technique olympienne, d’un sens clair et solide de la forme, il reste un modèle, un humaniste, à la discographie aujourd’hui étonnamment pauvre après sa mort d’une crise cardiaque le 28 juin 1976 au lendemain d’un interrogatoire policier musclé.

PRD/DSD 350 054

Cinquième volume consacré à l’œuvre de chambre de Schönberg. S’y déploie une écriture qui, après s’être appuyée sur les modèles traditionnels (scherzo et presto de jeunesse), évolue vers une densité mélodique et une clarté de contrepoint rendant la Symphonie de chambre op.9 aboutie et rayonnante autant dans ses transcriptions de chambre qu’étendue à l’orchestre. Le Quatuor op.30 atteint un équilibre magistral entre rythme et harmonie, mélodie et contrepoint, horizontalité et verticalité. Tous ces procédés se fondent en un art original de la variation continue. En en gommant l’aspect formel, les PRAŽÁK le rendent héritier d’autres viennois, Haydn, Mozart, Schubert, Brahms…et Beethoven.

PRD/DSD 250 278

Les 24 Préludes et les dernières Sonates de Kabakevsky s'imposent parmi les meilleures des années 40 au niveau de celles de Prokofiev et de Chostakovitch. La première se souvient du premier Scriabine, tandis que les deuxième et troisième sont des oeuvres de “guerre”, les lendemains qui chantent se limitant aux pages finales franchement virtuoses. Guillels fur le créateur et dédicataire de la seconde (1946), Yakov Zak, son aîné et alter ego récemment redécouvert (PRD 350 054), celui de la troisième (1947). Christoph Deluze, féru de musique russe révélé par Shura Cherkassky et éléve de Dagobert Buchholz, s'est déjà fait connaître dans les 24 Préludes ; il réunit ici les trois sonates en confirmant leur impressionnante carrure, leurs intense lyrisme et vigueur rythmique. Un programme de démonstration pour qui aime le piano moderne.

PRD/DSD 250'279