Sélection inédite de partitions espagnoles pour quatuor, depuis celle d’Arriaga (1823), génie précoce disparu à vingt ans, jusqu’à la consécration (1950) de la guitare comme partenaire classique grâce à la rencontre de Castelnuovo-Tedesco et d’Andrés Segovia.

PRD DSD 250 295

Couplage consacré de trois chefs-d’oeuvre de chambre pour clarinette, deux que Mozart dédia à Anton Stadler, son “frère”
en loge maçonnique,. le fameux “Trio des quilles” – dont l’anecdote veut qu’il ait été écrit pendant le seul temps d’une
partie de quilles –, puis le Quintette, qui tout comme le Concerto K 622 à venir, exploite en particulier son registre grave,
tandis que le larghetto second est, un des plus beaux nocturnes jamais écrits pour cet instrument. Le dernier voit Weber
rend hommage au prodige allemand Joseph Bärman.

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PRD 250 307   

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Juxtaposition peu pratiquée inédite des deux trios à cordes, rarement joués, et du grandiose et ultime Quintette D 956
(1828), vaste Lied instrumental de 2 à 5 voix devenant fête de l’amitié, exempte d’amertume mais non de regrets, en fait
l’adieu de Schubert tant à la musique de chambre qu’à la vie terrestre.

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PRD 250 311 

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MIECZYSŁAW WEINBERG – CHAMBER MUSIC

Alors qu’approche son centenaire, le monde musical et son pays d’origine, la Pologne, redécouvre l’immense catalogue laissé par Mieczyslaw Weinberg (1919-96). D’abord considéré comme un simple disciple de Chostakovitch, son protecteur et ami, l’originalité de ses partitions non alimentaires s’impose désormais tant dans le domaine de la scène, de l’orchestre que de la chambre. Le Quatuor Zemlinsky prend ici le relais du glorieux Quatuor Borodine.

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PRD/DSD 250 296

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Chostakovitch avait commencé sa carrière dans la perspective de devenir un pianiste professionnel, et maintint tout au long de sa
carrière une relation étroite avec cet instrument. Dans les années 40-50, il allait jouer tant en public qu’en privé sa propre musique,
volontiers provocante comme son Premier Concerto pour piano op.35 ou plus intime comme La poésie populaire juive op.49 ou
les Préludes & Fugues op.87. Aujourd’hui encore, sa propre discographie n’est pas vraiment connue des amateurs de musique
classique, peut-être pour des problèmes de qualité sonore devenue désuète. Sont regroupés dans ce double CD, l’essentiel de ses
enregistrements authentifiés

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PRD 250 365-366

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En deux disques, l’intégrale des quatuors et quintettes de Brahms sous l’archet des Budapest qui imposèrent l’oeuvre de chambre de l’auteur du Deutsches Requiem à un monde musical qui n’avait encore d’oreilles que pour celle de Beethoven. Elle servit demodèle à toute une génération d’artistes, tels les Berg, Pražák, Belcea…prenant le relais des Juilliard et Vegh. Un hommage à Walter Trampler (1915-97), un grand altiste américain… berlinois d’origine.

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PRD 250 348

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Couplage logique bien qu’inédit de ces pièces écrites conjointement en 1876 et destinées au Concours organisé par la Société russe de Musique. “Le jury trouva mon sextuor digne d’une mention honorable, mais ne tint aucun compte de mon Quintette” ... A titre de revanche posthume, l’auteur de Shéhérazade pourrait constater qu’aujourd’hui le nom du lauréat, Eduard Nápravník (1838-1916), n’est plus guère connu que des dictionnaires musicaux.

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PRD 250 362

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Bien loin d’une ‘livraison’ traditionnelle, l’ensemble de ces six quintettes n’a en commun que la présence de deux altos, anciennes ‘violes à bras,’ basse chantante que Mozart aimait tant pratiquer et qui devint un truchement hautement personnel dans le diptyque des K 515/516, anticipant ainsi sur l’expressionnisme de l’ère romantique. Le Quatuor de Budapest, en son plein épanouissement, en demeure un interprète de référence, confiant à Walter Trampler le rôle du récitant… sans paroles.

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PRD 250 370

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Deux extrêmes: Beethoven, jeune, rend hommage au Mozart du quintette à cordes K.515 dans son op.29, ainsi qu’à celui du Quintette avec piano K.452 dans l’op.16 dans sa version avec cordes. Presque vingt ans plus tard, par la Grande Fugue, il définissait l’espace d’expansion dont sont capables les «misérables seize cordes» du quatuor à cordes. Les «Budapest» prouvent qu’une périlleuse mais véritable synthèse entre musique de divertissement princier et art moderne de la fugue peut séduire tant par sa force que sa virtuose élégance. Des enseignements hors du temps.

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PRD 250 381

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The Budapest String Quartet in Washington (1959-1961)

En ces années 1837-50, Mendelssohn est au faîte de sa gloire d’humaniste, à la fois violoniste, altiste, pianiste, compositeur, chef d’orchestre (du Gewandhaus de Leipzig), encore peintre à ses déjà trop rares heures de détente,… “Tout vient si aisément et si joliment sous ma plume, en ce moment”, à l’exemple des Quatuors de l’op.44 aux allegros solaires et virtuoses et aux mouvements lents à la nostalgie feinte, irrésistibles romances sans paroles pour cordes. Cette réussite inspire Schumann qui lui dédie ses Quatuors op.41 et enchaîne avec le Quintette op.44, au clavier maître à penser incontesté, qui allait servir de modèle romantique, pour plus d’une génération, celle de Brahms, Dvořák, Tchaïkovski, Franck…

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PRD 250 391

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