Couplage inusité de deux chefs-d’œuvre superbement travaillés comme toujours chez Brahms. L’ultime Quatuor op.67, à la bucolique et rude «gaîté» paysanne, prémisses à la pastorale Symphonie n° 2 op.73 de 1877. Le Quintette op.34, «est beau au-delà de tout ce qu’on peut en dire. Quiconque ne l’a pas connu sous ses rédactions précédentes…ne pourrait supposer que l’œuvre n’a pas été originellement pensée et conçue pour la présente combinaison d’instruments… un chef-d’œuvre de la musique de chambre comme nous ne pouvons en désigner aucun autre depuis la mort de Schubert .On n’avait rien entendu de pareil depuis l’année 1828” (dixit Hermann Lévi)…celle du Quintette en ut D 956 de Schubert.

PRD/DSD 250 220

Couplage inusité de deux partitions essentielles de l’auteur d’Ein deutsches Requiem, la première, héroïque et rigoureuse, longuement mûrie afin d’atteindre et de dépasser l’héritage des Razoumovsky beethovéniens, l’autre, dialogue chaleureux, intense et fastueux, entre clarinette et cordes sublimant ses derniers rêves, confidences, se concluant sur des échanges intimes entre clarinette et violoncelle, «comme si les instruments étaient amoureux l’un de l’autre».

PRD/DSD 250 227

Le QUATUOR ZEMLINSKY, ensemble tchèque qui a suivi les master-classes de Vaclàv Bernašek (Kocian), Josef Klusoň (Pražàk) et Walter Levine (LaSalle), propose la première gravure des œuvres de jeunesse (1862-74) de Dvořák en tenant des coupures proposées dans l’édition critique (Supraphon-Bärenreiter). Elle les rendent plus adaptées au concert et ne font que mieux mettre en valeur la spontanéité et la richesse de leur inépuisable inspiration mélodique, des «relevés d’apprenti» qui préfigurent l’universalité du futur Quatuor «américain» de 1893.

PRD 350 028

Anthologie dédiée à l’un des grand compositeurs tchèques contemporains, Jindřich Feld, héritier spirituel de Martinů par son non-conformisme et sa francophilie, humaniste ayant bâti un langage à son image, hors du temps, partant de Stravinski, Bartók, puis de Berg, sans effacer les traces d’un expressionnisme slave atavique. Il a dédié l’une de ses dernières œuvres majeures à l’alto, l’instrument de sa jeunesse, dont il connaît le chant, à la nostalgique splendeur, qu’il soutient par une trame orchestrale aussi riche que travaillée.

PRD/DSD 250 239

Anthologie dédiée à la mémoire l’un des grand compositeurs tchèques contemporains, Jindřich Feld,, héritier spirituel de Martinů par son non-conformisme et sa francophilie, humaniste ayant bâti un langage à son image, hors du temps, partant de Stravinski, Bartók, puis de Berg, sans effacer les traces d’un expressionnisme slave atavique. Il laisse un catalogue de musique de chambre particulièrement riche dont les œuvres furent dédiées aux plus grands interprètes des Pays de Bohême.

PRAGUE CITY QUARTET

Břetislav NOVOTNÝ, Karel PŘĺBYL, violins/Violinen/violins Lubomír MALÝ, viola/Bratsche/alto – Jan ŠIRC, cello/Violoncello/violoncelle

SMETANA QUARTET

Jiří NOVAK, Lubomír KOSTECKÝ, violins/Violinen/violins Milan SKAMPA, viola/Bratsche/alto – Antonín KOHOUT, cello/Violoncello/violoncelle

Jan TALICH senior, viola

PRAŽÁK QUARTET

Václav REMEŠ , Vlastimil HOLEK, violins/Violinen/violons, Josef KLUSOŇ, viola/Bratsche/alto, Michal KAŇKA, cello/Violoncello/violoncelle

PRD/DSD 350 037

PRAGA DaCamera

PRD 350024

PRD 250 095

PRD 250 138

Portrait miniature et inédit de l’”enfant terrible” de la musique russe «cosmopolite» dans ses années de « liberté » (1910-1935), apparemment aussi peu sentimental que capable des élans lyriques les plus tendres, caricaturiste souvent naïf, respectant les règles classiques avec la plus grande rigueur formelle tout en tenant à faire “hurler les oies” par son irrépressible besoin de provoquer toute mode conformiste

Soloists of the CZECH NONET

Aleš HUSTOLES, clarinet/Klarinette/clarinette, Jiří KREJČĺ, oboe/Oboe/hautbois, Pavel LANGPAUL, bassoon/Fagott/basson, Vladimíra KLÁNSKÁ, French horn/Horn/cor, Martin KOS, violin/Violine/violon, Jan NYKRÝN, viola/Bratsche/alto, Simona HEČOVÁ, cello/Violoncello/violoncelle, Radovan HEČ, double-bass/Kontrabass/contrebasse.

Soloists of the PRAGUE WIND QUINTET

Jurij LIKIN, English horn/Englischhorn/cor anglais, Vlastimil MAREŠ, clarinet/Klarinette/ clarinette, Jan VOBOŘIL, French horn/Horn/cor, Miloš WICHTERLE, bassoon/Fagott/ basson

PRD/DSD 250 216

Mort à Paris, membre de l’Institut, Antonin Reicha était comme un compositeur et un théoricien de haute renommée, ami intime de Beethoven, protégé de Haydn. N’ont survécu aujourd’hui que ses partitions de chambre (principalement avec vents) qui soient disponibles. Trois exemples : l’Octuor (Vienne, 1807), proche d’une symphonie de chambre préromantique, les Variations pour basson (Paris, 1818) et le ‘Grand Quintetto’ pour cor (Paris, 1828), tous deux ‘avec accompagnement de cordes’, mais visiblement pensés tels des concertos pour solistes et orchestre. Aujourd’hui ces trois plaisantes démonstrations virtuoses, tant au plan du timbre que de l’invention, sont regroupées pour la première fois afin de goûter la beauté des instruments à vent modernes, ceux dont se sert alors Berlioz, un des élèves du maître.

PRD/DSD 250 244