Deux extrêmes: Beethoven, jeune, rend hommage au Mozart du quintette à cordes K.515 dans son op.29, ainsi qu’à celui du Quintette avec piano K.452 dans l’op.16 dans sa version avec cordes. Presque vingt ans plus tard, par la Grande Fugue, il définissait l’espace d’expansion dont sont capables les «misérables seize cordes» du quatuor à cordes. Les «Budapest» prouvent qu’une périlleuse mais véritable synthèse entre musique de divertissement princier et art moderne de la fugue peut séduire tant par sa force que sa virtuose élégance. Des enseignements hors du temps.
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PRD 250 381
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