Tchaïkovski n’a que peu écrit de musique de chambre, mais laisse trois chefs-d’œuvre (Trio op.50, Souvenir de Florence op.70), tous des « tombeaux » élevés à la mémoire d’amis disparus, le violoniste Ferdinand Laub (1832-75) pour le troisième et dernier Quatuor dans la tonalité fébrile et étrange, chère à Chopin, de mi bémol mineur. Lors de la première, l’andante funebre e doloroso avait réduit l’assistance aux larmes. Les «Párkányí», résurrection inespérée des Orlando des années 1976-84, retrouvent le sourire avec un « Mouvement de Quatuor » de jeunesse, hommage aux maîtres du genre, Beethoven et Schubert.

PRD/DSD 250 215

PRD 250 108

Hans KRAZA :  30 novembre 1899 (Prague) - 18 octobre 1944 (KZ Auschwitz-Birkenau)

Auschwitz-Birkenau : http://www.auschwitz.org.pl/

Terezin-Memorial : http://www.pamatnik-terezin.cz/

Yad Vashem : http://www.yadvashem.org/

Mes musiques régénérées (jewish music ) : http://claude.torres1.perso.sfr.fr/

PRD 205 106

Pendant le concert à Terezin dirigé par Karel Ancerl (1943)

PRD 250 141

L’auteur de Juliette ou la clé des Songes laisse sept quatuors à cordes qui ne forment en rien un cycle, mais une suite de témoignages s’étalant de 1920 à 1947. Sont ici juxtaposés un «tableau moderne peint» en 1925, le Quatuor n°2, un divertissement néo-baroque, le Quatuor n°4 du printemps 1937, enfin le chef-d’œuvre inattendu, intime, violent, le Quatuor n°5 (1938), contrepartie da camera du Double Concerto pour deux orchestres à cordes, piano et timbales que Martinů venait d’achever pour Paul Sacher.

PRD/DSD 250 205

CZECH NONET (H 374)

Jirí SKUHRA, flute/Flöte/flûte, Jirí KREJCI, oboe/Oboe/hautbois (H 315, 325), Aleš HUSTOLES, clarinet/Klarinete/clarinette, Pavel LANGPAUL, bassoon/Fagott/basson, Vladimíra KLANSKÁ, french horn/Horn/cor, Jana HERAJNOVA, violin/Violine, Jan NYKRYN, viola/Bratsche/alto,Vladan KOCI, cello/ Violoncello/ violoncelle, Michal RYCHLÝ, double-bass/Kontrabaß/contrebasse.

PRD 250 097

Trois des six Quatuors ‘dédiés à Haydn’ dans lesquels, tels des mini-opéras instrumentaux, Mozart arrive à la perfection dans l'individualisation des voix, dans le «travail sur la continuité lyrique». Il fait coexister l’émotion la plus véhémente et la rigueur d’une forme en devenir dans le K 421. Avec ‘La Chasse’, il feint de revenir au style galant pour mieux le ridiculiser par un humour, une maîtrise du verbe, toute ‘haydnienne’. Seul le K.465 débute sur une introduction lente—dont les fameuses dissonances rebutèrent les souscripteurs d’époque—qui contraste avec le style lumineux du reste de l'œuvre. Une nouveauté : l'amplification symphonique des mouvements finaux qui balaient rondos traditionnels et miasmes trop humains par un irrésistible besoin de triomphe au ‘donjuanisme’ presque insolent.

PRD/DSD 250 242

Anthologie des seules œuvres originales pour flûte de Mozart, initiées par une commande d’un «Hollandais des Indes», flûtiste amateur à qui l’on doit ainsi le Quatuor en ré et le Concerto en sol, s’inspirant et rendant hommage aux instrumentistes-compositeurs de l’Ecole de Mannheim, en particulier à son hôte, Johann Baptist Wendling (1723-97), talentueux flûtiste, émule de Quantz. Yoshimi OSHIMA retrouve la capitale de Bohême et ses amis du Quatuor KOCIAN pour graver ces sommets de la littérature classique écrits pour une flûte traversière à une seule clé (tons à dièses) à la sonorité pleine et égale, juste et virtuose qui aurait ravi le compositeur.

PRD/DSD 250 255

       Record Geijutsu

 

PRD 250 137

Grâce à un 1er violon et un violoncelle aussi excellents stylistes l’un que l’autre, le Quatuor PRAŽÁK s’inscrit pas sa plénitude, son jeu tout ensemble raffiné et appuyé dans la descendance des Galimir ou des Kolisch. Ces musiciens jouent Mozart exactement comme ils joueraient Schönberg et Webern, en privilégiant les qualité de structure autant que de couleur et une rythmique fort moderne, d’une liberté souvent incroyable, à laquelle il faut renvoyer les impudents zélateurs d’un Mozart soi-disant «néo-baroque» comme les imprudents détracteurs du dernier Mozart qui savait traiter «à la légère», mais non sans une sauvage rudesse, la plus cruelle mélancolie (Patrick Szersnovicz, Le Monde de la Musique)

PRD 250 026