PRD 250 089

Praga DaCamera

PRD 350 018

(prev. PRD 250 089)

Le Trio en la, d’une étonnante ardeur juvénile, est à l’évidence l’œuvre d’un pianiste écrivant pour lui-même en sa période Sturm und Drang. Doté d’une profusion thématique jaillissante et surabondante, il est bien proche du style de la rédaction première du Trio en si op.8. Le Trio en ut apparaît comme un modèle d’équilibre entre une grande richesse mélodique et une altière maîtrise de la forme et de la liberté d’inspiration. L’esprit de Phantasie y demeure mais une vigueur post-beethovénienne densifie un discours successivement méditatif, pathétique, bruissant ‘de chuchotements nocturnes’, qui se clôt en pleine lumière sur une robuste danse paysanne. Très vraisemblablement de la même plume et probablement séparés de trente ans, un étonnant essai de jeunesse et son ‘corrigé’ magistral.

PRD/DSD 250'273

Programme de chambre post-smetanien inédit réinscrivant Janáček au milieu de ses concurrents contemporains qui occupèrent la scène tchèque jusqu’à la dernière guerre. Naturalisme (Fibich), fidélité spirituelle à l’éthique de Dvořák (Foerster), patriotisme intransigeant (Novák), tranchent avec la liberté d’écriture de conteur de l’auteur de la Sonate à Kreutzer, oubliant la loi du contrepoint, comme dans Pohádka dont on commémore ainsi le centenaire de la version originale gravée en première.

PRD/DSD 250 280

Le jeune Trio Kinsky poursuit la tradition de l’école de chambre tchèque, tant celle des Trios Suk et Guarneri de Prague que celle de célèbres quatuors, hier Vlach et Smetana, aujourd’hui Zemlinsky… et Pražák. Sous la houlette de Pavel HŮLA, le ‘leader’ de ce dernier, ces ‘péchés de jeunesse’ retrouvent leur spontanéité et leur lyrisme russe natif, souvenirs de ces après-midis de musique d’ensemble auxquelles Borodine, violoncelliste amateur, a participé à Saint-Pétersbourg et en Europe.

PRD/DSD 250 288

Couplage inédit d’œuvres de chambre russes quasi contemporaines, opposant un maître à un de ses anciens élèves admirateur de Tchaïkovski, en fait, les nationalistes à la nouvelle génération cosmopolite. Les deux trios, en mode mineur, s’inscrivent néanmoins dans la splendeur d’un romantisme finissant où le clavier est roi, dans la lignée de Brahms pour l’auteur de Schéhérazade, de Mendelssohn et de la tradition lyrique slave pour Arensky.

PRD/DSD 250 285

Programme particulièrement riche qu’offre, dans toute sa fraîcheur et intensité, le Quatuor Zemlinsky pour fêter ses vingt ans, âge d’or pour un quatuor à cordes (en l’absence de changement !). En sus du quatuor slave le plus connu du répertoire, le célèbre ‘Américain’, et du dernier achevé par Dvořák, un trio que le compositeur (et altiste), aimait jouer avec ses amis dans le souvenir des Duos de Mozart.

___________________________________________________________________________________________________________

PRD/DSD 250 300

___________________________________________________________________________________________________________

Programme inédit consacré à l’art intimiste de Debussy : la mystérieuse sensualité du Faune est ici plus humaine que mallarméenne et définit ’un art ‘français’ vaillant et virtuose, totalement nouveau et, dès lors curieusement qualifié d’ ’impressionniste’. Juxtaposées, la première partition achevée, le Trio de 1879, et la dernière, la Sonate pour violoncelle de 1915. Des musiciens tchèques francophiles rendent hommage à l’art “français”.

__________________________________________________________________________________________________

PRD/DSD 250 302

__________________________________________________________________________________________________

Couplage consacré de trois chefs-d’oeuvre de chambre pour clarinette, deux que Mozart dédia à Anton Stadler, son “frère”
en loge maçonnique,. le fameux “Trio des quilles” – dont l’anecdote veut qu’il ait été écrit pendant le seul temps d’une
partie de quilles –, puis le Quintette, qui tout comme le Concerto K 622 à venir, exploite en particulier son registre grave,
tandis que le larghetto second est, un des plus beaux nocturnes jamais écrits pour cet instrument. Le dernier voit Weber
rend hommage au prodige allemand Joseph Bärman.

_____________________________________________________________

PRD 250 307   

_____________________________________________________________

Juxtaposition peu pratiquée inédite des deux trios à cordes, rarement joués, et du grandiose et ultime Quintette D 956
(1828), vaste Lied instrumental de 2 à 5 voix devenant fête de l’amitié, exempte d’amertume mais non de regrets, en fait
l’adieu de Schubert tant à la musique de chambre qu’à la vie terrestre.

_______________________________________________________________________________________________

PRD 250 311 

_______________________________________________________________________________________________