Le “Roi David” laisse d’innombrables témoignages en concert de sa profondeur d’expression, noblesse et respect de l’écriture beethovénienne. Sa rencontre avec André Cluytens dans le Concerto op.61 demeure la plus aboutie, la plus dyonisiaque. Tout aussi légendaire demeure sa gravure londonienne du Triple Concerto réalisée avec le trio permanent qu’il formait avec Lev Oborin (1907-74) et Svjatoslav Knouschevitzki (1908-63). Elle surclasse ses rencontres ultérieures avec Richter et Rostropovitch, car elle s’appuie sur le Philharmonia de l’époque Walter Legge, qui apporte un soutien ayant la pureté de style de la musique de chambre et une hauteur de vue jamais atteinte depuis. Couplage logique bien que quasiment inédit.
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PRD/DSD 350 082
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