La trilogie des Sonates que Brahms, écrite en pleine maturité, est devenue la référence dans ce mode si particulier de
dialogue qu’est la sonate romantique, chacune d’elle ayant une ambiance sentimentale qui leur est propre. La 1er,
s’appuyant sur le thème du Regenlied “Lied de la pluie”, se souvient de l’ultime Sonate pour piano et violon de Beethoven
op.96. La 2e évolue en un intimisme plus immédiatement chaleureux, hommage écrit, “dans l’attente d’une amie”, la
jeune soprano Hermine Spies. La 3e est d’une toute autre encre, sonate concertante dont la véhémence, l’étonnante
grandeur dépassent cette fois le modèle beethovénien, la Sonate à Kreutzer.
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PRD/DSD 250 321
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