Cinquième volume consacré à l’œuvre de chambre de Schönberg. S’y déploie une écriture qui, après s’être appuyée sur les modèles traditionnels (scherzo et presto de jeunesse), évolue vers une densité mélodique et une clarté de contrepoint rendant la Symphonie de chambre op.9 aboutie et rayonnante autant dans ses transcriptions de chambre qu’étendue à l’orchestre. Le Quatuor op.30 atteint un équilibre magistral entre rythme et harmonie, mélodie et contrepoint, horizontalité et verticalité. Tous ces procédés se fondent en un art original de la variation continue. En en gommant l’aspect formel, les PRAŽÁK le rendent héritier d’autres viennois, Haydn, Mozart, Schubert, Brahms…et Beethoven.
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