Le Quatuor op.13, signé d’un surdoué de 18 ans, fait découvrir une étonnante ‘musique du bonheur’ où, selon
Pierre Marie Baillot, l’on retrouverait le rire joyeux des lutins du Songe d’une nuit d’été tout en dénotant une
assimilation précoce des conquêtes avant-gardistes d’un Beethoven qui venait de disparaître. Le Quintette à
deux altos de 1845, à la carrure pré-brahmsienne, alterne splendeurs proches du Concerto pour violon op.64 et
promenandes automnales et laisse percevoir le mal-être d’un créateur surmené qui n’a pas eu le temps, avant sa
mort prématurée, de reprendre le final qu’il n’aimait pas.
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