Juxtaposition inédite de ces sonates signées d’organistes français à la fin du XIX°siècle alors que le chromatisme à la manière de Tristan commençait à provoquer rejet ou renouveau chez ces maîtres appartenant encore à l’ère romantique. Le moins atteint était à l’évidence Saint-Saens, tenant d’un classicisme post-beethovénien, tandis que Boëllmann, oublié car mort trop jeune, laissait clairement percevoir son attirance et que Franck l’adaptait à sa manière grandiose.
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