Tchaïkovski n’a que peu écrit de musique de chambre, mais laisse trois chefs-d’œuvre (Trio op.50, Souvenir de Florence op.70), tous des « tombeaux » élevés à la mémoire d’amis disparus, le violoniste Ferdinand Laub (1832-75) pour le troisième et dernier Quatuor dans la tonalité fébrile et étrange, chère à Chopin, de mi bémol mineur. Lors de la première, l’andante funebre e doloroso avait réduit l’assistance aux larmes. Les «Párkányí», résurrection inespérée des Orlando des années 1976-84, retrouvent le sourire avec un « Mouvement de Quatuor » de jeunesse, hommage aux maîtres du genre, Beethoven et Schubert.
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