L’auteur de Juliette ou la clé des Songes laisse sept quatuors à cordes qui ne forment en rien un cycle, mais une suite de témoignages s’étalant de 1920 à 1947. Sont ici juxtaposés un «tableau moderne peint» en 1925, le Quatuor n°2, un divertissement néo-baroque, le Quatuor n°4 du printemps 1937, enfin le chef-d’œuvre inattendu, intime, violent, le Quatuor n°5 (1938), contrepartie da camera du Double Concerto pour deux orchestres à cordes, piano et timbales que Martinů venait d’achever pour Paul Sacher.
PRD/DSD 250 205