Trois “visages” de l’esthétique comme de l’éthique de Bartok dans un programme inédit à deux pianos : exquises aquarelles des Images qui forment comme une 2° suite pour deux pianos, conte expressionniste, quasi autobiographique, dans le rôle d’un Mandarin que les seuls claviers dépouillent de sa magnificence orientale pour insister sur la violence de l’action et le caractère rituel du suicide final auquel ne peut échapper tout créateur, équilibre souverain de l’ultime Sonate entre insupportable angoisse et rayonnants souvenirs, la musique nocturne centrale révélant un monde fait de cris, de feulements, d’excitations... à l’indestructible vitalité.
PRD/DSD 250 184
