Un diptyque d’humeur goethéenne (1809-10), contemporain du Concerto pour piano « L’Empereur » pour l’op.74 aux accents héroïques, empruntant à l’ouverture d’Egmont sa volonté de triomphe dans le final de l’op.95, alors que l’ambiance générale est plutôt amère. Les Pražák en rendent sans ménagements les moments de dépit comme de tendresse, de véhémence comme de mélancolie, de sérénité enfin lorsqu’ « une main divine impose la paix sur un front brûlant ».
PRD/DSD 250 199